Dernière mise à jour de cette page 04/05/2003
Une blague sur la pétanque - Les BD et la pétanque - La pétanque des néophytes - Photos - Chanson
C'est un bon Marseillais, il est sur un bateau et il y a une GROSSE
tempête, il a beau prier la Bonne Mère, le bateau coule et il se retrouve au milieu de
l'Océan sur sa barque. Il rame et tombe sur une île.
Au bout de 2 mois, il voit passer un bateau au large et il fait des grands signes, il
hurle, mais rien ne se passe et il est désespéré.
Apres 3 mois, un autre bateau se profile a l'horizon, cette fois-ci, il grimpe au
cocotier, il fait un feu, il hurle encore plus fort. Le bateau s'arrête et tout a coup il
commence a couler.
Notre marseillais est désespéré, il se dit qu'il va finir ses jours sur cette P... d'île
tout seul...
Tout a coup, il voit arriver une barque avec une superbe fille qui rame, la, l'espoir
renaît, il ne sera plus seul...
La fille, genre Jaimeusse BONDE Gueurle, sort de l'eau et lui dit :'bonjoure' avec
l'accent du Vieux Port!!!
Oh! Fada elle est marseillaise!!!
Tout heureux ils commencent a discuter de Marseille. Ils se trouvent des
collègues en
commun etc. ....
Au bout d'un moment, la fille dit : tu veux pas un pastis?
Le mec: 'Oh fan, elle a du pastis!!!'
La fille va chercher le pastis dans la barque et revient.
Il est tout content, il en rêvait depuis des semaines de son pastis!
Ils boivent le pastis, tout ça commence a ressembler a un peu de bonheur. Apres encore un
peu de discussion, la fille trouve le type sympa et lui propose du saucisson.
La, le mec il craque 'Non, je rêve t'ia pense a sauver le saucisson!
T'ies bonne toi!'
Ils mangent du saucisson, ils continuent a discuter et a boire le pastaga et la fille elle
trouve le mec vraiment bien alors elle lui dit : 'Tu voudrais pas tirer un coup?'
Et le marseillais, estoumagaou il répond 'Je le crois pas t'ia aussi les boules dans la
barque?'
Même dans cette BD de motards sans limite, les héros n'hésitent pas à taquiner un peu le fer. (Tome2) |
- Alors, qu'est-ce que tu fais ? Tu tires, ou tu pouinntes ?
Cette mauvaise imitation de l'accent marseillais fait partie des usages. On se sent un peu
gourd, les boules à la main. On a beau parodier pour se donner du cur au ventre, se
promettre le pastis ou la Fanny, contrefaire le Raimu furibard, le Femandel goguenard, on
le sent bien : il faut se résigner au deuxième degré, car on n'a pas le style. Non, pas
cet accroupissement confortable du premier pointeur, les genoux écartés, méditant
le-bon-chemin en faisant tressauter la boule dans sa main recroquevillée. Pas ce silence
qui précède les hautes uvres du tireur - et dans l'exaspération de son attente,
il y a comme un risque provocateur, méticuleusement consommé. D'ailleurs, on ne joue pas
à la pétanque, mais aux boules : pour un têtard-surprise, un carreau stupéfiant,
combien d'approches molles à un mètre du cochonnet, de tirs kamikazes enlevant la boule
qu'on ne visait pas!
Il n'empêche. On a ce bruit de fête ce bruit d'été des boules claires entrechoquées.
On retrouve des phrases, on retrouve des gestes.
- Tu le vois, toi ?
Alors on s'approche, on désigne du bout du soulier " le petit ", caché entre
deux cailloux blancs. Peu à peu, les phrases s'espacent, on ose se concentrer davantage.
Au lieu d'attendre son tour à côté du cercle, on va se placer au cur de l'action,
près des boules déjà jouées.
- Elle a pris ?
On ramasse un bout de ficelle. Tout le monde s'approche. On mesure, et c'est très
difficile de ne rien déplacer, sous le regard dubitatif des adversaires.
- Oui, elle tient. Oh, il n'y a pas des kilomètres !
On revient jouer la dernière à petits pas faussement nonchalants. On n'aura pas la
cuistrerie de s'agenouiller, mais celle-là on la joue lente, retenue, presque
cérémonieuse. Quelques secondes, on la regarde choisir son chemin. Pendant la fin de sa
course, on se rapproche, avec un petit signe de dénégation où perce une légère fausse
modestie. Elle ne prendra pas, mais elle est bien au jeu, et l'on n'a pas failli.
Au début de la partie, on ramassait les boules des autres, à l'occasion. Mais
maintenant, on y est. On ramasse les siennes.
De P. Delerm, "La Première Gorgée de Bière" aux éditions L'Arpenteur de P.
Delerm.
Une partie de pétanque
Paroles: André Montagard. Musique: André Montagard, Léo Nègre 1941
© 1941 - Les éditions réunies
1. Quand reviennent
les beaux jours Refrain: |
2. Il faut voir le
beau chichois |
Par MARCHAND Olivier
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